Opération : Rénovation et mise en sécurité. Création 2 CDI. Rénovation salles banalisées et scientifiques. Rénovation toitures et façades. Aménagement des cours, des préaux et des entrées. Création d’un self (6 salles). Restructuration des cuisines. Rénovation des gymnases. Restructuration des internats. Création nouvelle chaufferie. Garages & logements |
Procédure – Mission : BASE + EXE + SSI
Coût des travaux : Coût : 16 M € HT | Calendrier exécutés en tranches successives – Réception : Depuis 1988 à aujourd’hui | Surface de plancher : 27 500 m2 de surface utile
Maître d’Ouvrage : Conseil Régional – 24 59 Boulevard Léon Jouhaux – 63000 Clermont Ferrand
Conçue par l’architecte Jean Teillard, qui livra à la veille du siècle ce premier lycée pour jeunes filles clermontoises, l’actuelle cité Jeanne d’Arc compte plus de 2 500 élèves et 27 500 mètres carré de surface utile… Sa rénovation complète, avec mise en sécurité, est donc une affaire « au long cours », répartie en tranches estivales successives des 1987. En 1992, l’impression fut forte, non seulement aux yeux des usagers, mais de tous les clermontois, quand l’abaissement du mur de clôture coté Est, dévoila, au pied des jardins, entièrement réaménagés, la façade principale rénovée avec majesté.
Elle offre sa palette retrouvée de couleurs d’origine : brique, andésite, arkose, trachyte et ardoise, parements colorés de céramiques, qui rehaussent finement tous les pignons, linteaux et trumeaux …
Rarement une « simple » rénovation a autant restitué au grand public, sa part d’architecture, image flamboyante d’un lycée dans la ville.
En l’espace de cinq ans, chaque corps de bâtiment, la totalité des façades et toitures ont fait peau neuve. La création de deux centres de documentation et d’information (collège & lycée), d’un self-service et de six salles de restaurant (1650 rationnaires) ont marqués les premières années d’une opération qui concerne, outre la structure architecturale classique, d’ordonnance parfaitement symétrique à la cour d’honneur, les bâtiments plus récents du collège un gymnase extérieur à l’enceinte générale de la cité, en contrebas de la place de l’esplanade. Tout l’édifice a ainsi été repris, et même notablement remanié pour faire émerger une fonctionnalité satisfaisante entre les domaines du collège et du lycée (dégagement des axes de circulation, large entre nouvelle pour le collège).
Si la restructuration des innombrables salles scientifiques et d’enseignement est évidemment un volet important, il faut encore signaler la création d’une chaufferie au gaz, à l’échelle de toute la cité, plongeant jusqu’à 15 mètres dans le sol et surmontée d’un amphithéâtre extérieur gradiné et d’une cheminée auto stable culminant à 25 mètres. Répondant à la flèche et à la tourelle de l’ancienne chapelle qui domine la façade Est, elle signe la modernisation de la cité à l’aube de son deuxième siècle d’existence.